Quel alcool boire : 7 questions et réponses

Les caractéristiques de santé de chacun imposent des restrictions sur la consommation de certains aliments et boissons. Certaines interdictions sont temporaires, d'autres sont permanentes.

Le plus grand nombre d'avertissements concerne la consommation d'alcool, qui, même à dose modérée, peut être dangereuse en cas de maladies graves.Arrêtez de boire de la bière

Quel alcool boire pour perdre du poids

L'excès de poids n'est pas une contre-indication à la consommation d'alcool, vous devez donc vous laisser guider uniquement par les besoins de l'alimentation.

S’il permet de consommer de l’alcool à petites doses, il faudra privilégier le vin sec.

Blanc ou rouge – peu importe, puisque leur teneur en calories est à peu près la même (entre 60 et 85 kcal/100 g) et la teneur en sucre est minime.

Les boissons fortes et sucrées ont la valeur énergétique la plus élevée, même si ce n'est pas tant la teneur en calories qui compte que la composition.

Au moment de choisir entre vodka et liqueur ou whisky et rhum, champagne brut ou vin mousseux, il convient de privilégier le premier du couple.

Ces aliments ne contiennent pas de sucre, alors que les boissons sucrées en contiennent trop.

La collation et la quantité d’alcool sont également importantes.

Un verre de vin avec un morceau de fromage ou 50 grammes de cognac avec une tranche de citron n'affectera en rien votre tour de taille, mais un verre de bière aux noix ou un cocktail au rhum ne contribue certainement pas à la perte de poids.

Pour les amateurs de régime :

  1. Ne buvez que des boissons contenant un minimum de sucre et de calories (vin sec, brut, bière blonde, vodka, whisky).

  2. Diluez l'alcool fort avec de l'eau et ne vous livrez pas à des collations riches en calories.

  3. Boire de l'alcool en petites quantités, par petites gorgées, en allongeant la portion.

Quel alcool boire pour la gastrite

Pour toute maladie gastrique, vous devez éviter si possible de boire de l’alcool, surtout pendant la phase aiguë.

L'alcool irrite la muqueuse gastrique, ce qui peut entraîner une aggravation de l'état.

L'alcool fort de bonne qualité est considéré comme le plus sûr pour la gastrite : vodka, cognac, whisky.

Vous pouvez les boire à dose minimale et uniquement l'estomac plein. Le vin de table léger est autorisé.

Tout alcool doit impérativement être pris avec une collation, mais pas avec des plats gras, épicés ou salés.

Les boissons à bulles (champagne, bière, vins mousseux), les liqueurs et les cocktails sont à proscrire absolument.

Quel alcool peut-on boire si l’on souffre d’hypertension ?

Si vous souffrez d’hypertension, il est préférable d’arrêter de boire de l’alcool, surtout aux stades 2 et 3 de la maladie. Avec un degré doux et un état stable, le vin rouge est occasionnellement autorisé - pas plus de 100 grammes 2 à 3 fois par semaine.

Quel alcool peut-on boire si on est diabétique ?

Les personnes atteintes de ce trouble de santé doivent choisir avec soin tout produit alimentaire, y compris l’alcool.

Il est nécessaire de prendre en compte l’index glycémique des aliments et des boissons. Plus il est élevé, plus les aliments sont dangereux pour une personne diabétique, car ils augmentent d’abord le taux de sucre dans le sang puis entraînent une forte baisse.

Déconseillé : bière, spiritueux, cocktails, sherry, liqueurs, produits forts et gazeux.

Ils sont autorisés à petites doses : vins de dessert, vins blancs et rouges secs.

Afin de ne pas nuire à votre santé, vous devez également suivre quelques conseils :

  1. Ne buvez pas à jeun ou séparément des repas. Vous devez grignoter des glucides à digestion lente (par exemple, du pilaf avec du riz brun, du pain de seigle).

  2. Vous devez surveiller votre glycémie toutes les deux heures.

  3. Lors d’une consommation d’alcool (ou mieux encore la veille), arrêtez de prendre des médicaments ; Si vous dépassez votre limite d’alcool, arrêtez de prendre des injections d’insuline le soir. Vous devriez également consulter votre médecin sur ces points.

  4. Évitez toute activité physique le jour où vous buvez de l'alcool et demandez à vos proches de surveiller votre état.

Quel alcool peut-on boire si on a un ulcère ?

Les médecins spécialistes répondent sans équivoque à cette question : en cas d'ulcère gastrique, l'alcool est contre-indiqué. Cette interdiction est particulièrement pertinente dans la phase aiguë, lorsque la consommation d'alcool est inacceptable.

Les médecins déconseillent la consommation de boissons alcoolisées aussi bien en rémission qu'après la guérison de l'ulcère, expliquant la limitation avec possibilité de récidive.

Quel alcool peut-on boire si on a la goutte ?

Dans ce cas, les médecins sont unanimes et considèrent qu'il est inacceptable pour les personnes souffrant de goutte de boire de l'alcool.

L'interdiction est due à plusieurs raisons :

  1. Même une petite dose d'alcool peut provoquer une augmentation des douleurs articulaires et des troubles circulatoires et métaboliques.

  2. La goutte nécessite une utilisation constante de médicaments, incompatibles avec l'alcool.

  3. Les boissons fortes entraînent une rétention d'eau dans les tissus périarticulaires et un gonflement, la bière à une déshydratation du corps et une augmentation de la concentration d'acide urique dans le sang, le vin à une augmentation de l'acidité des urines.

Quel alcool boire pour la pancréatite

Si l’on considère que l’abus d’alcool est souvent à l’origine du développement de la pancréatite, la réponse est évidente.

En cas de dysfonctionnement pancréatique, il est strictement interdit de boire de l'alcool.

Même une petite dose d'éthanol peut déclencher une attaque.

Cela s’applique à tout type d’alcool, qu’il soit fort ou faiblement alcoolisé.

De plus, la qualité dans ce cas n'a pas d'importance : l'éthanol lui-même est dangereux.

Ces recommandations sont de nature générale : si vous souffrez d'une maladie, vous devez vous concentrer sur votre état et écouter les instructions du médecin.

Si vous avez des doutes quant à savoir si cela en vaut la peine ou non, il est préférable d'arrêter complètement de boire de l'alcool.